A l’initiative du Comité régional de liaison des institutions ordinales des professions de santé, un colloque s’est tenu au Palais du Luxembourg sur le thème de « E-santé en Ile de France ».
L’avènement de la télémédecine et la place des professionnels de santé dans la société de la communication, de la publicité et de la réputation numérique n’est pas sans interroger les déontologies respectives des professions de santé écrites pour certaines au temps où le monde du numérique n’existait pas ou n’avait pas la place qu’il occupe aujourd’hui dans la vie tant des professionnels que des patients et de la population.
Cette matinée fût un moment d’échange, sur le caractère actuel mais surtout l’importance dans les pratiques professionnelles de l’E-santé.
La télémédecine comme le télésoins tendent à se développer. Bien que peu de projets soient proposés à l’Agence régionale de santé, l’ambition demeure afin d’améliorer la qualité de soins (amélioration des parcours), répondre à certaines problématiques d’accès aux soins et constituer une forme de consultation complémentaire et non de substitution. Dès lors, la télémédecine comme le télésoins sont des pratiques qui n’ont pas vocation à déshumaniser la santé et doivent répondre aux mêmes exigences déontologiques que toute forme d’exercice.
Une seconde table ronde portait sur l’information, la publicité et la réputation numérique. Le sujet était particulièrement d’actualité suite à la publication par le Conseil d’Etat d’un rapport portant différentes propositions destinées à élargir les possibilités de communication qu’ont les professionnels de santé. L’objectif consiste à l’amélioration de l’information des usagers confrontés au monde d’Internet.
D’ores et déjà, les Ordres travaillent à formuler auprès du Gouvernement des propositions tendant à modifier leurs déontologies et permettre aux praticiens d’améliorer leur communication et l’information à destination des usagers du système de santé.