Dans un communiqué commun du 25 octobre 2021, le Conseil régional de l’Ordre des kinésithérapeutes d’Île-de-France et le Réseau bronchiolite Île-de-France (ARB) appellent les familles à ne pas renoncer aux soins de ville pour la prise en charge des nourrissons dans le cadre de la bronchiolite.
Tant le diagnostic que la surveillance des nourrissons dans ce domaine doivent être effectués prioritairement en ville et le recours à l’hôpital ne concerne que ceux, peu nombreux, présentant des signes de gravité.
La place de la kinésithérapie demeure essentielle. Les récentes recommandations de la Haute autorité de santé n’ont pas eu pour vocation de supprimer la place du kinésithérapeute de ville. La kinésithérapie intègre en premier lieu des mesures éducatives (nettoyage du nez, alimentation, couchage, hygiène), une capacité d’évaluation du nourrisson et, le cas échéant, une mise en œuvre des techniques permettant d’aider le nourrisson à drainer l’encombrement bronchique. Le kinésithérapeute assure également un rôle sentinelle par des actions de réorientation vers le médecin de ville ou l’hôpital en cas d’apparition de signes de gravité.
Convaincu que les kinésithérapeutes seront, comme à chaque période épidémique, en capacité de répondre aux besoins de santé des nourrissons, il apparaît essentiel de rappeler aux familles ainsi qu’aux autres professionnels de santé, l’engagement et l’intérêt de la profession dans ce domaine.