Chères Consœurs, Chers Confrères d’Île-de-France
En Île-de-France, des travaux sont toujours en cours entre l’Agence régionale de santé (ARS), l’Union régionale des professionnels de santé (URPS-MK) et les représentants de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes. Ces travaux, qui aboutiront très prochainement, visent à permettre la reprise d’activité en ville des masseurs-kinésithérapeutes ainsi que d’autres professions de santé, en lien avec le dé-confinement qui ne doit pas intervenir avant le 12 mai 2020.
Encore aujourd’hui 25 avril 2020, l’Agence régionale de santé d’Île-de-France nous a rappelé l’importance de « la poursuite du confinement prévue jusqu’au 11 mai » tout en veillant à répondre aux besoins de soins de la population « pour la réalisation des actes prioritaires et non reportables ». L’existence d’une prescription médicale nouvelle constitue un indice quant à l’importance de l’intervention du kinésithérapeute de même que certaines rééducations dont l’arrêt sur plusieurs semaines a pour conséquence une dégradation avérée de l’état de santé du patient.
Chaque professionnel doit évaluer les besoins de santé du patient et agir en professionnel responsable : guidé par l’intérêt du patient, notamment sa pathologie, son évolution prévisible comme la sécurité et le rapport entre bénéfices et risques, où que soient réalisés les soins (cabinet ou domicile).
Les prises en charges devant ainsi être effectuées doivent l’être dans le respect des règles d’hygiène, de sécurité et d’organisation qui permettent de suivre les recommandations des autorités : le guide de bonnes pratiques communiqué par le Conseil national de l’Ordre a vocation à vous accompagner. Avec l’ARS-IDF, nous vous communiquerons des informations spécifiques pour la région dans les jours à venir.
A défaut de pouvoir respecter ces règles d’hygiène et de sécurité, faute de matériel disponible ou en incapacité de s’assurer de l’organisation adéquate du cabinet, le professionnel ne doit pas pratiquer.
Vous souhaitant bonne réception de ces précisions qu’imposent la situation épidémique en Île-de-France, nous vous prions de croire, Chères Consœurs, Chers Confrères, en nos salutations bien confraternelles.
Le Conseil régional d’Île-de-France